Avertissement ! Les personnes protagonistes du récit existent réellement :
- Une dame de 87 ans qui a vu sa vie basculer une première fois en 2018 avec la mort de son mari, et une seconde fois le 5 juillet 2019 avec un déracinement, quittant les souvenirs de toute une vie pour se rapprocher de sa fille dans une autre région.
- Un opérateur téléphonique (ironie du sort) dont la couleur aurait dû nous alerter.
Ce matin-là, le 6 novembre 2019, l’aide de vie (comme tous les jours depuis le 28 août, jour où la ligne a enfin été installée) compose le numéro de son employeur pour signifier son arrivée chez A. Et Ô surprise ! La ligne téléphonique a été coupée.
Heureusement,
- bénéficie de cette aide précieuse
- a sa famille toute proche.
Sinon ?
Sinon, quand aurait-on découvert la sanction ? En retrouvant A. allongée à côté de son lit après des heures car elle n’a pu utiliser la téléalarme ?
Sinon, qui aurait pu régler le problème puisque l’accès à tout ce qui concerne cette ligne était verrouillé et qu’il fallait passer par un autre utilisateur qui avait aussi un espace client chez cet opérateur ?
Pourquoi la ligne a-t-elle été coupée ? Nulle lettre de relance, nul avertissement téléphonique -si – éventuellement sur un mobile (appartenant à son mari dont A. est obligée de garder le numéro pour conserver cet espace internet) qu’elle n’’utilise jamais ?
La sentence tombe au bout d’une heure au téléphone passée par le conjoint de sa fille : défaut du paiement de la facture d’un montant de 39,99 euros.
En raccourcissant, la vie d’une vieille dame a été mise en danger pour une facture qu’elle n’a jamais eue en main. La colère gronde. Car rétrospectivement, moi, sa fille, j’ai tremblé pour ma maman.
Il est injustifiable de mettre en péril la vie de quelqu’un pour ÇA !
Et ma maman n’est qu’un exemple parmi des…
C’est pourtant simple comme un coup de fil !
