Bonjour,
Attention fredolerouge, car en écrivant cela, vous partez du principe que ce qui fut écrit en juin 2012 serait immuable dans le temps, et encore aujourd’hui en 2020...
Or non ! C’est faux ! Et ceci d’autant plus que les technologies elles aussi évoluent... En outre, il y a une nuance de taille entre écrire « au moins 12 caractères » comme c’est le cas de cette note de l’ANSSI datant je le répète, de 2012, et réduire cela à « 12 caractères » comme c’est le cas de votre post...
Enfin, en écrivant ce post, j’imagine que vous saviez que depuis une directive européenne datant de 2016, Orange fait désormais partie du cercle restreint des OIV ?
Si oui, j’imagine que vous saviez également ce que signifie l’acronyme SIIV dont les décisions datent quant à elles de 2018 ?
Donc voilà... Et je précise ici au passage, que pour tout ce qui n’est pas étiqueté OIV, c’est bien aux délibérations de la CNIL relatives aux mots de passe datant de 2017, auxquelles on peut se reporter...
Google et Legifrance sont nos amis...
Et pour des mots de passes forts sur Internet, ce sont donc bien au moins 16 caractères pris parmi 90 symboles, voire plus, sachant que tout OIV doit aussi faire l’effort en 2020 de communiquer auprès de ses utilisateurs sur la taille maximale des mots de passe supportée techniquement par son SIIV ; cela fait d’ailleurs partie des choses qui seraient à faire il me semble afin de sensibiliser les utilisateurs quant à la force réelle de leurs mots de passe...
Se reporter au lien du simulateur de la force des mots de passe de l’ANSSI que j’ai déjà indiqué, et qui lui ne date pas de 2012...
Un mot de passe fort unique + Mobile Connect, et le tour est joué (jackounette aurait été bien mieux protégée), enfin au moins provisoirement en attendant une véritable authentification à double, voire à triple facteur :
- à double facteur : ce que je sais et ce que je possède !
- à triple facteur : ce que je sais, ce que je possède et ce que je suis !
Comme ça, en passant...
