Bonjour @Jaime sauf ton respect, ne tente pas plus loin d'écrire le corse! Je pense que tu me comprends...:womanvery-happy:
Pour ce qui est des dialectes provençaux, je ne sais pas qui tu "reprends " et de quel droit. Et si tu as visionné le document que j'ai passé à Chavetta04, il existe à peu près autant de variantes, qu'il y a de zones géographiques.
Ces zones se limitant en gros à celles qui étaient autrefois, au début du 20ème siècle et jusqu'aux années 60, celles des conscriptions.
Un Bargemonnais rencontrait un Lorguais ou un Flayoscais ou un Ampussian, à l'occasion de travaux dans lesquels ils louaient leurs bras, ou de fêtes villageoises, les "baleti", éventuellement les ribottes.
Tous partageaient peu ou prou le même parler. Tous se déplaçaient à pied, en empruntant les sentiers existants, les raccourcis (parfois anciennes voies romaines) -- pour les mieux nantis, si l'occasion le commandait et si le Pater le permettait! -- avec un cheval, un mulet, un âne, -- ce qui réduisait considérablement leur rayon de déplacement .
De nombreuses rencontres suivies d'unions se sont naturellement réalisées. Il n'est pour cela, que de consulter les archives et, en particulier, l'Etat civil .
On s'y rend compte que le proverbe un peu lapidaire: "Marie-toi dans ton village et, si tu le peux, dans ta rue" était amplement justifié. Autres temps, autres moeurs.
Il n'y avait guère que la conscription qui permettait aux jeunes hommes de sortir de leur région et de découvrir l'ailleurs. En mettant de côté les guerres qui ont parachevé ce travail.
Ce fut le lot de toutes les zones rurales, pas qu'en Provence.
Pour résumer, une personne comme ma feue belle-maman ( que j'adorais et estimais) était capable en écoutant parler provençal, de dire, de quelle zone du Var, parfois même de quel village, était originaire le locuteur.
Pour poursuivre: Je ne livre rien, je ne fais pas le guide, à celui qui vient chez "l'autochtone", l'homme des masses, le "de passage" d'où qu'il vienne, quel qu'il soit. Il doit d'abord faire ses peuves= le coeur ouvert, les mains nues. Je pèse et je soupèse... (Mais ça, ce n'est pas politikement korrect.) M'en #fout#i!
Et pour parachever, mais ne m'en veuille pas! les Hauts-Provençaux, disons au-delà des terres basses, au-delà du Verdon et plus haut, "Lei Gavouà", vous n'avez jamais eu -à raison ou à tort- bonne réputation auprès des "Bas-Varois" ! Durs et "verrouillés" (= ayant peu d'empathie), c'est ainsi, grosso modo, que vous aviez été catalogués. :womanlol:
On se marre bien ici, de temps en temps...
