Le problème perdure parce qu'on a ouvert une autoroute aux escrocs de toutes natures, sous prétexte "d'harmonisation européenne", en rendant le prélèvement SEPA si facile, puisque les banques ne sont plus tenues de vérifier si l'autorisation qui leur est fournie par le soi-disant créancier du client émane du client lui-même. Donc, l'accord formel écrit du client est court-circuité (un faux peut être produit en lieu et place) et la vérification a priori (avant paiement) de la banque aussi. Elle paie sans chercher à comprendre. Les sommes demandées sont en général suffisamment espacées dans le temps et en-dessous du maximum autorisé, pour ne pas éveiller les soupçons de la banque. En résumé: ça peut ressembler à un bête prélèvement mensuel normal. Mais le manège peut durer longtemps...
De surcroît, on ne saurait trop se méfier, en tant que clients d'une banque, des autorisations de prélèvement que nous avons données, un jour, à tel ou tel organisme, à telle ou telle occasion, et qui, même si elles n'ont plus lieu d'être aujourd'hui, restent toujours activées au niveau de notre banque, tant que nous ne lui aurons pas ordonné de les résilier. Pour cela, il faut se rendre à son agence bancaire.
