La patron de Xandrie, la maison mère de Qobuz, espère la fin des problèmes de débit pour les abonnés Orange à la fin du mois.
Après la guerre des communiqués, Denis Thébaud, le patron de Qobuz veut calmer le jeu avec Orange. "Il n'est pas question de se lancer dans la polémique", assure le patron de Xandrie, la société qui a racheté Qobuz. D'autant que les affaires vont plutôt bien. En décembre de l'année dernière le chiffre d'affaires de l'offre streaming de Qobuz a bondi de 36% quand celui du téléchargement affiche également une progression de 12%. Qobuz bénéficie de la croissance sur le "digital" et particulièrement sur les streaming.
L'affaire n'est cependant pas encore réglée pour les abonnés Qobuz qui sont également clients Orange. Mais, il y a une lueur d'espoir bien réelle déclare Denis Thébaud, "nous avons prévenu Orange il y a deux mois de cette situation. Sans réponse de leur part nous avons décidé de communiquer. Depuis nous avons pu nous entretenir avec la direction technique de l'opérateur à un niveau élevé. Ils ont reconnu qu'il y avait, je cite, un dysfonctionnement technique collectif et national. La direction nous a assuré que ce serait résolu au 31 janvier. Cela reste une date prévisionnelle".
AWS
Dans sa communication officielle Orange avait enjoint Qobuz a voir avec ses prestataires estimant qu'"il est du ressort entier de Qobuz de s’assurer auprès de ce tiers qu’il dispose des capacités suffisantes pour acheminer ce trafic". Qobuz avait confié l'hébergement du service de musique en ligne à Amazon Web Service. Le leader sur le marché... Or justement, AWS a confié à Qobuz connaitre des problèmes avec la plupart des acteurs de télécommunication historiques. Là aussi, les mises à jour sont à prévoir, pour faire remonter les débits avec certains des intermédiaires, notamment NTT et Telia. En attendant, le client Orange qui utilise Qobuz doit encore prendre son mal en patience. Qobuz avance aussi sur ces projets d'applications "desktop", la nouvelles version mac et Windows arrive pour la mi-février.
