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Yes, Phildur ! Pas de problème : je privilégie TB, Firefox, et d'autres logiciels comme pfstudio (ex-photofiltre), C-Cleaner. Par les (sales) temps qui courent, la mise en coupe réglée du web nous guette....

Anyway, je garde tes coordos...

Et pas de souci pour un petit RdV local (Fréjus ou PACA), je confirme

Bonne journée

Arbeit83 (ancien "aiguilleur du ciel")

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@arbeit83  a écrit :

Arbeit83 (ancien "aiguilleur du ciel")

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Mon callsign chez CyberAvia  F-CYPHD

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Yop ! Marrant, ces trucs (Cyber Avia). Avant, il y avait Flight Simulator. Ca n'a jamais eu un gros succès chez nous, pilotes comme aiguilleurs (on est aussi pilotes aviation de tourisme). En fait, la "vraie vie" est souvent plus riche. Et on a accès aux "vrais" simulateurs... dont on sort en sueur, sinon en tremblant... Tout en étant noté... Arf !!

A bientôt,

Arbeit83

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FS existe toujours et, détrompe toi, c'est super efficace pour apprendre.

Quand tu passes du simu au réel, tu dois apprendre le pilotage, mais sur la théorie, t'es déjà au niveau pou ULM ou PPL.

Ce qui manque le plus c'est la sensation de l'avion. Le pilotage avec le Q.

Mais pour le reste, tout y est.

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Ah ben oui, mais çà reste un jeu, pédagogique certes. Quand c'est ton boulot qui est en jeu sur les simuls, çà change les données du problème. Les pilotes (ou nous) on fonctionne avec une licence (pas un diplôme) qui est valable 1,2, ou 3 ans. Il y a des conditions assez strictes pour la renouveler (niveau d'anglais, tests théoriques, visites médicales, etc.). On serre les fesses à chaque fois ! Et on fait du simu aussi chaque fois que quelque chose change : une procédure, un outil...

Sinon, pour apprendre, notre génération, c'était par le Q, forcément. La meilleure école = le planeur (j'en ai fait un peu à Fayence), j'en ai connu même qui ont appris sur planeur à câble ! Sinon, j'ai appris sur Piper Cub à l'ancienne base aéronavale de Fréjus, vers 1967, le démarrage en lançant l'hélice à la main (faire gaffe). J'ai eu le brevet de pilote avant le permis de conduire ! Et, à l'époque, l'heure de vol, çà coûtait peanuts (bourses, etc..). "Premier degré" avec le Cub, le second avec un Cessna 150. Une époque !

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Bonjour @arbeit83 ,

@PhilDur 

Moi, c'était là dessus (NC854, même moteur que ton Mike Lima : Continental 65 CV)

1966 à l'âge de 16 ans. Premier vol sur celui-là même, le Zoulou Uniform.

Je montais au terrain de Toussus en mobylette car c'était 2 ans avant mon permis de conduire voiture !

Tour de France aérien des jeunes pilotes en 67 sur CP 301 Emeraude,

La consécration, c’était de passer sur SAAB 91B Saphir à train rentrant et hélice à pas variable.

Comme tu dis : toute une époque !

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Salut Papou22 !

Oui, toute une époque ! Ton cub, il a été un peu "trafiqué" non ? (verrière et empennage) ou c'était une version spéciale ?

Sinon, j'avais été formé par un ancien pilote de l'aéronavale (local). Premier vol : des lazy-eights (pas autorisé sur un Cub), je n'en menais pas large. Avant le brevet, des "huits-baro" avec le baromètre enregistreur sur le siège arrière. J'avais failli me planter avec une panne moteur au-dessus de St-Raphaël à basse altitude (givrage moteur + le temps de me rappeler de la procédure). On avait deux Emeraudes aussi mais on en a perdu un sur un crash après décollage, deux morts ; le gars avait décollé sur un réservoir vide (inscriptions effacées), vers 200 ft, arrêt du bourrin et, évidemment, il a essayé de faire demi-tour !.

Le plus sympa : le jour du premier lâcher. C'était la surprise, on n'était pas prévenu.

Plus tard, j'ai eu l'occasion aussi de faire une dizaine d'heures sur MS 733 à St-Yan ! (Potez 6 cylindres en ligne inversés)...

Enfin bref, quasiment que des bons souvenirs !

Bonne soirée,

Arbeit83

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@arbeit83 ,

Non, non ! C'était pas un CUB (de chez Piper, américain d'origine) mais un NC (Nord Centre, franco français bien de chez nous) qui empruntait le Continental du CUB.

Même classe de tagazou, même usage : initiation et école jusqu'au premier degré.

Tu le vois aux couleurs d'Air France car je suis fils de commandant de bord Air France, ce qui me donnait accès à ce club et au demi tarif réservé au personnel et famille d'Air France. Mes moins de 18 ans me donnait encore droit à un demi tarif de ce demi tarif, soit une poignée de cacahouètes le vol !

Ça a bien changé quand j'ai quitté ce club et que j'ai vieilli !

Mais avec ce genre d'avion, il est certain que le pilotage "aux fesses" entrait dans le bonhomme et qu'on savait très vite quoi faire en cas de décrochage.

Vois ces autres photos du NC 854 :

https://www.google.com/search?client=firefox-b-d&q=NC854

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Yop, je ne connaissais pas du tout cet avion NC 854 (pourtant j'ai fait 33 ans dans l'Aviation Civile !). Bizarre, la double dérive (çà pèse plus lourd).

Le Cub que j'avais piloté, ç'était limite motoplaneur. A Fréjus, sur la piste dite "Mistral" (avec le vent éponyme), en approche, j'étais obligé de donner du manche pour descendre, sinon je faisais du surplace.

Sinon, c'est sûr que l'heure de vol n'a pas du coûter cher (aéroclub AF avec un père CdB). Déjà ici, avec une bourse....

Chez nous (aiguilleurs), ils nous payaient une formation complète sur Stampe à l'époque !! Je l'aurais bien faite, mais j'avais déjà la qualif. Ensuite, ils financent un nombre d'heures par an.

Aujourd'hui, c'est du luxe, l'aviation de tourisme ...

Si j'ai bien compris, tu n'as pas fait carrière dans le milieu ?

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Salut @arbeit83 

Non, J'ai mis une croix sur la carrière au moment où j'ai mis des lunettes de myope sur le nez mais en plus du NC j'ai volé en tourisme sur plusieurs avions : Rallye, Émeraude, Saphir, CUB, D117, Stampe au Maroc, C150 et C172 aux USA, D112, etc... tous payés de ma poche ou de celle de mes parents. J'ai aussi fait un certain nombre d'années de vol à voile. 

Mon frère ainé, lui, en a fait sa carrière et a aussi fait une carrière de voltigeur de compétition en parallèle.

Nous avons partagé pendant des années la propriété d'un D112 (même moteur encore que celui du NC) basé à Étampes, sympa et bien pratique pour rejoindre la famille en vacance.

Anecdote : C'est le seul avion que j'aie connu équipé d'un klaxon italien 4 tons "Tada Tadatata Ta Ta" qui était bien utile pour faire un passage sur la maison de vacances et dire  "viens me chercher au terrain" car les téléphones portables n'existaient pas encore à l'époque.

La batterie amovible de bord ne servait qu'à alimenter ce klaxon car pas de radio ou autre équipement électrique. Comme l'avion était en CNRA (Fox-Papa), Véritas n'était pas trop regardant sur ce klaxon fixé sous le capot et refermait celui-ci en disant "Bon, je n'ai rien vu !"

Nous avions mis au point une procédure osée pour démarrer à l'hélice en solo sans aucune aide extérieure sur terrain en herbe.

- Pas de cales de roues

- Ouvrir les deux verrières papillon et vérifier contact coupé

- Brasser l'hélice

- Mettre le contact et un poil de gaz depuis l'extérieur en passant le bras à l'intérieur par la verrière de droite (côté pale descendante)

- Depuis la droite, se placer entre l'hélice et le bord d'attaque

- Lancer l'hélice depuis l'arrière de celle-ci

- Si l'avion avançait, le retenir avec le dos contre le bord d'attaque et contrôler les gaz depuis l'extérieur par la verrière de droite ouverte

- Une fois le ralenti stabilisé, faire vite fait le tour de l'avion par l'arrière et monter à bord à gauche

- Fermer les deux verrières et roule ma poule !